Strapontins

A Paris, les vacances scolaires sont synonymes de désengorgement des transports en commun. Ce matin, dans le RER, il y avait la place de s'asseoir, et de voir ses voisins. Ses voisines surtout.

Bref, je monte dans le train, je remarque une jolie jeune femme, court vêtue, assise sur un strapontin. Les strapontins face à elle étant libres, je m'y installe, naturellement. C'était une femme à la peau caramel, aux grands yeux en amandes et à la bouche immense. Le décolleté de sa veste laissait entrevoir un peu de dentelle noire, mais là n'est pas le plus intéressant. Des bottes noires, aspect cuir, montaient jusqu'à ses genoux, attirant mon attention vers ses cuisses gainées d'un collant résilles. Comme elle croisait les jambes, sa jupe grise trop courte ne suffisait pas à cacher la naissance de ses fesses.
Je me dis que si elle pivotait légèrement vers sa gauche, ou si je me décalais sur ma gauche, j'apercevrais peut-être le fruit défendu. Mais nous arrivons déjà à la première station, et d'un geste rapide mais ample, elle décroise les jambes pour se lever, m'offrant une vue imprenable sur son entrejambe. Elle portait une culotte blanche sous son collant.

Il y avait longtemps que je n'avais pas assisté à une exhibition, certes involontaire, d'aussi bonne qualité.